Dans les cimetières aussi, c'est le printemps

Tata chasselayLa prochaine édition du Printemps des cimetières, prévue les 22 et
23 mai prochain, s’annonce comme un nouveau succès. Après l’annulation de l’événement, l’année dernière, à cause de la pandémie de Covid, plus d’une centaine de lieux s’apprêtent, en effet, à accueillir le public dans toute la France. L’histoire est la thématique générale retenue pour ces deux journées, ce qui permettra de découvrir quelques cimetières méconnus, comme le Tata de Chasselay, dans le Rhône, où sont inhumés 188 tirailleurs sénégalais. Mais ce nouveau Printemps, avec des animations et des mises en perspective originales, témoigne aussi d’un intérêt renouvelé et moins crispé pour les lieux funéraires.

► Partir en randonnée pédestre ou en balade à vélo avec, pour but, la découverte de quelques sites funéraires remarquables, ce sera possible ce weekend de mai. Mais aussi participer à des jeux, des concours ou des safaris photo, afin de mieux profiter du patrimoine de nos cimetières, sans parler des visites nocturnes ou de la présence de conteurs locaux.
Autre signe des temps : plusieurs communes ou associations vont profiter du Printemps pour mettre en avant les aspects environnementaux de leurs cimetières, dont certains sont désormais des réserves de biodiversité. A Formelles, dans le Nord, c’est un horticulteur qui servira de guide au Pheasant Wood, où reposent des soldats australiens et britanniques, morts pendant la Première Guerre mondiale. A saluer également cette initiative à Vénissieux, près de Lyon, qui fait écho à un autre sujet très actuel : des visites thématiques des tombes d’émigrants venus du monde entier.
Et, parce que l’art funéraire est un art à part entière, on pourra apprécier le savoir-faire des artisans à travers le travail de la pierre ou du métal, comme par exemple à Corbelin, en Isère, ou admirer les sépultures Art Déco à Saint-Quentin, dans l’Aisne.  

Le programme complet est à consulter ici