Pour prendre soin de nos défunts
La mort n'est pas l'affaire des seuls professionnels.
Pour mieux vivre
le deuil, nous pouvons prendre une part active aux cérémonies, aux rites et au souvenir de nos défuntts.
Une nouvelle forêt cinéraire en Alsace
La commune de Sommerau, dans le Bas-Rhin, s'apprête à inaugurer une forêt sanctuaire sur une parcelle d'un hectare. Celle-ci pourra accueillir des urnes cinéraire disposées en étoile autour d'une cinquantaine de chênes.
Cette première du genre,
en France, est pilotée par l’association alsacienne
Au-delà des Racines.
Elle consiste à inhumer
des urnes cinéraires
au pied des arbres,
offrant ainsi une
alternative à la fois
rituelle et écologique
aux cimetières.
Le deuil réinventé
Quelques gestes, même
les plus simples, peuvent renouveler et enrichir
nos rites funéraires.
Ecrire à Rimbaud
L'artiste Sébastien Richard, dit Blanchamp, a dévoilé la nouvelle boîte aux lettres à l'entrée du cimetière Booutet de Charleville-Mézières, où est inhumé le poète Arthur Rimbaud.
La loi "fin de vie" revient
Interrompu par la dissolution de l'Assemblée nationale, en juin, l'examen du projet de loi déposé par le député Olivier Falorni, pourrait reprendre avant la fin de l'année.
Le temps des enquêtes
A la Toussaint, les sondages fleurissent : tous les médias, mais aussi les professionnels, cherchent à comprendre comment évoluent les attentes des gens vis-à-vis des obsèques.
Vers un printemps des forêts cinéraires ?
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Dans les cimetières aussi, c'est le printemps
- Le 25/04/2021
La prochaine édition du Printemps des cimetières, prévue les 22 et
23 mai prochain, s’annonce comme un nouveau succès. Après l’annulation de l’événement, l’année dernière, à cause de la pandémie de Covid, plus d’une centaine de lieux s’apprêtent, en effet, à accueillir le public dans toute la France. L’histoire est la thématique générale retenue pour ces deux journées, ce qui permettra de découvrir quelques cimetières méconnus, comme le Tata de Chasselay, dans le Rhône, où sont inhumés 188 tirailleurs sénégalais. Mais ce nouveau Printemps, avec des animations et des mises en perspective originales, témoigne aussi d’un intérêt renouvelé et moins crispé pour les lieux funéraires.
Des siècles de culture funéraire
Des siècles de cultures funéraires
Depuis au moins 100 000 ans et peut-être beaucoup plus, l’homme honore ses morts. Il a mis au point toute une série
de techniques pour traiter les corps, imaginé une multitude de rites pour accompagner la disparition des morts, expérimenté quantité de pratiques sociales pour perpétuer leur souvenir.
C’est à travers cette multitude de gestes que s’est exprimé
l’art funéraire, avec ses variantes culturelles, géographiques, religieuses, spirituelles et artistiques. Ces pratiques nous donnent aujourd'hui des sources d'inspiration infinies pour réinventer nos propres rites.
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Post mortem
La vie de nos morts
Parce que nos chers disparus ne s’éloignent jamais
complètement, nous pouvons continuer de les faire
vivre ici. A nous d’entretenir leur mémoire : en racontant
leur vie, en montrant celles et ceux qui leur ont été
proches, les époques qu’ils ont traversées,
les événements qui les ont marqués. En y ajoutant
nos propres témoignages avec des mots,
des photos,des dessins, des vidéos, des messages sonores…
Maîtres funéraires
Les coopératives s'organisent en Fédération
Portée à ce jour par cinq coopératives funéraires, la FC2F (Fédération des coopératives funéraires de France) devrait devenir opérationnelle dès le second semestre de cette année. Son objectif est d’abord d’accompagner les nombreux projets de création, mais aussi de proposer, à terme, une alternative forte aux grands groupes de pompes funèbres.
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